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Jordan Shoes homme a été interpellé tôt lundi 9 février à son domicile dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Patricia Bouchon, en 2011. "Ce suspect avait déjà été entendu dans cette enquête. Le temps de sa garde à vue étant quasiment expiré, il devrait être déféré dans les plus brefs délais", a expliqué une source judiciaire à la Dépêche du Midi, qui révèle l'information.
Disparue pendant son jogging matinal
Patricia Bouchon, 49 ans, secrétaire dans un cabinet d'avocats, a disparu à Bouloc, en Haute-Garonne, lundi 14 février 2011, alors qu'elle faisait son jogging matinal. Elle était partie de chez elle vers 4h30 du matin, comme elle en avait l'habitude, pour aller courir en rase campagne.
La joggeuse, une femme mince d'1,60 m et 50 kg aux cheveux mi- longs châtain clair, portait un jogging bleu marine, un sweat-shirt noir et un K-Way bleu. Elle n'avait emporté que ses clés - ni argent, ni portable - quand elle est sortie de sa maison située un peu en dehors de Bouloc, près d'un complexe sportif et d'un bois.
Des recherches infructueuses
Sans nouvelle de Patricia, ses proches donnent l'alerte. Rapidement, des recherches intensives se mettent en place. Plus de 115 gendarmes sont mobilisés pour retrouver la trace de cette mère de famille. Ils bénéficient de l'aide d'un hélicoptère, d'équipes cynophiles et de plongeurs pour tenter de récupérer le moindre indice. Mais les recherches lors des deux premiers jours restent vaines.
Des traces de sang
Le 16 février, soit deux jours après la disparition de la joggeuse, l'hypothèse privilégiée devient celle d'une agression : les enquêteurs découvrent des tâches de sang, dont une importante, et des effets personnels de Patricia sur un chemin à plus d'un kilomètre du domicile de la disparue. Dans cette impasse bordée par trois maisons, les enquêteurs découvrent aussi une boucle d'oreille et un chouchou pour les cheveux, reconnus comme appartenant à la victime. Des éléments qui confortent l'hypothèse la moins favorable, "celle d'une agression grave" déclare alors le procureur de Toulouse, Michel Valet. Ce dernier reconnaît alors ne pas être 'très optimiste', même si 'tous les enquêteurs s'accrochent à l'espoir qui subsiste de retrouver cette femme en vie' et que 'tous les moyens sont déployés en ce sens'. L'enquête pour disparition inquiétante bascule alors dans un cadre criminel pour enlèvement, séquestration et violence volontaire'.
Le corps découvert un mois et demi plus tard
Six semaines plus tard, le 29 mars en fin de journée, un chasseur découvrait un corps en état de décomposition avancé dans un trou d'eau à Villematier, à une dizaine de kilomètres de Bouloc. Le lendemain, le procureur annonçait qu'il s'agissait bien de Patricia Bouchon. C'est l'alliance de la victime et ses vêtements qui avaient permis de l'identifier.
L'autopsie révèlera que Patricia Bouchon a eu les vertèbres cervicales et le crâne brisés sous les coups de son agresseur. Les médecins légistes ont également relevé des traces de strangulation et trouvé un gant en latex dans la gorge de la victime.
Des centaines d’auditions
Dans cette affaire, les Nike
Free enquêteurs ont procédé à des centaines d'auditions et plusieurs gardes à vue. A l'époque de l'affaire des critiques avaient pointé du doigt le parcours matinal de la femme, alors qu'il faisait encore nuit. Patricia Bouchon, prise par son travail, préférait courir le matin. La famille blessée, revient sur le passe-temps de la Patricia : "C'est dur, parce qu'on a n'a pas à justifier le fait que ma mère courait le matin, ce qui devrait être justifiable c'est le fait qu'il y ait un mec dehors qui l'ait assassiné. C'est ça le drame ! Est-ce que ma mère avait le droit de se faire tuer sous prétexte qu'elle courait et qu'elle allait faire son jogging le matin ? ", interroge Carlyne Bouchon. Des justifications permanentes mais nécessaires dont la famille a désormais l'habitude. Elle assure, aller de l'avant mais sans colère.
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