mercredi 21 janvier 2015

Churchill et le mépris de son père

Dans Tu seras un raté, mon fils! de Frédéric Ferney, Air Max 90 le célèbre premier ministre britannique est vu sous l'angle de sa relation avec son père, qui le sous-estimait totalement.
Une fois, Winston Churchill confia  «Aujourd'hui, nous sommes le 24 janvier. C'est le jour où mon père est mort. C'est le jour où je mourrai moi aussi.» Sa prédiction s'accomplit douze ans plus tard: il mourut le 24 janvier 1965. Ce n'est pas une biographie exhaustive de Churchill qu'a écrite Frédéric Ferney, mais plutôt un essai historique - et quasi littéraire - sur le personnage, avec un angle de vue étroit: celui de la relation que le futur premier ministre entretint avec son père.
C'est un parti pris intéressant et une manière attrayante de raconter l'histoire. L'idée-force de l'auteur, c'est que «l'effigie du “vieux lion” victorieux a éclipsé la figure instable du jeune homme épris de gloire, tn pas cher opportuniste et fantasque, qui rêvait de se distinguer dans des batailles et de devenir célèbre pour épater son père - ce fantôme».
Pourquoi devient-on Winston Churchill et pas un autre? Si une blessure ne fait pas un homme, une souffrance surmontée par un caractère peut faire un grand homme. Stefan Zweig écrivait la plupart de ses biographies en suivant la faille secrète du personnage dont il racontait la vie. Le danger de cet exercice, bien sûr, c'est de verser dans le psychologisme. Winston Churchill n'a cessé d'être rabaissé par son père: «Ce que tu écris, mon pauvre Winston, est stupide.» Il lui reproche ses fautes d'orthographe et son «style pédant d'écolier attardé». Il lui prédisait qu'il deviendrait un raté mondain. Nike TN Et ne le prenait pas pour autre chose qu'un plaisantin. Détesté au collège, Winston implorait son père de venir le chercher pour les vacances de Noël. Ses lettres.

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