samedi 4 avril 2015

L'ADN de villages de l'Aisne collecté pour résoudre un «cold case»

New Balance Il y a trente ans était découvert dans un bois d'Homblières le corps de Sophie Borca, l'une des deux «disparues de l'A26». Depuis un mois, les hommes habitant à l'époque la région ont été convoqués pour un prélèvement.
«On arrive presque à la fin de la campagne. Je trouve très bien que l'on veuille retrouver le coupable. Quand on voit tous les prédateurs qui rodent dans la nature, ce n'est bon pour personne», souligne Hugues Van Maële, le maire d'Homblières. Depuis plus d'un mois, tous les hommes qui habitaient la commune il y a 30 ans doivent se soumettre à un prélèvement ADN dans l'espoir de retrouver le meurtrier de Sophie Borca, dont le corps avait été retrouvé, en juin 1985, dans un bois de ce village de l'Aisne. L'adolescente de seize ans avait disparu trois semaines auparavant à la sortie de son lycée de Saint-Quentin, alors qu'elle regagnait son domicile en auto-stop.
Six mois, plus tard une autre élève de cet établissement subissait le même sort. Le corps de Christel Oudin, 13 ans et demi, Nike tn requin avait été découvert à Anguilcourt-le-Sart, là-aussi près du chantier de l'A26. Le lien entre les deux affaires et l'ADN d'un poil relevé sur la dépouille de Sophie Borca ont poussé la justice à rouvrir en 2012 ce dossier dit «des disparues de l'A26».
Entre 250 et 300 personnes, en âge de conduire et habitant Homblières en 1985, ont été contactées par la brigade de recherches et convoquées. Outre un prélèvement par bâtonnet, elles ont été soumises à un interrogatoire pour voir si d'autres éléments ne peuvent pas ressurgir. «On nous a demandé si nous avions vu des voitures ou des promeneurs suspects autour du bois mais aussi quel type de voitures nous conduisions», précise Hugues Van Maële. Âgé de 30 ans au moment des faits, Nike TN l'édile s'est aussi plié au test et a fourni aux enquêteurs les listes électorales de 1985 pour retrouver.

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