Notamment dans le quartier populaire de Musaga. ?Une foule nombreuse a manifesté, la police a attaqué avant d'être repoussée jusqu'au camp Muha, raconte sur Facebook Pacifique Nininahazw, un militant des droits de l'homme. Dans l'après-midi, une armada de police conduite par Gervais Ndirakobuca a attaqué de nouveau, tirant à la balle réelle. Près de l'église catholique, les militaires et les policiers <a href="http://www.toutson.com/"><strong>TN Requin</strong></a> ont échangé des tirs. Par la suite les militaires ont été retirés de Musaga. En ce moment, la police reste à Musaga, la peur enveloppe la localité.?
Depuis mercredi, la police a remplacé l'armée face aux manifestants. Ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle. ?On avait l'impression que l'armée laissait défiler les manifestants se contentant de tirer en l'air. En revanche, les policiers, eux, tirent à balles réelles sur les gens?, s'inquiète un journaliste qui vit caché <a href="http://www.pluskkk.com/"><strong>Cheap Jordan Shoes</strong></a> depuis qu'il a été menacé ?par un membre des renseignements intérieurs?.
Pour se convaincre de la capacité de nuisance de la police dans les quartiers populaires de la capitale du Burundi, il suffit de regarder cette vidéo filmée la semaine dernière, et envoyée à Libération?:
On ignore ce que sont devenus les gens qui figurent sur cette vidéo. Mais le retour de <a href="http://www.frtard.com/"><strong>TN Requin</strong></a> la police, verrouillée par le pouvoir en place, a aussi donné lieu à des affrontements directs avec certains militaires qui se seraient opposés à ce qu'on tire sur la foule. Un militaire aurait ainsi été tué par la police, a tweeté Pacifique Nininahazw.
#Burundi J25. Kabura Timothée, militaire, matricule72135, est mort après les balles re?ues d'un policier à…
— Pacifique NININAHAZW (@pnininahazwe) 20 Mai 2015
?Agressivité très forte?
Mercredi, le Président a accepté de… reporter de dix jours, au 5 juin, les élections législatives et communales qui auraient d? se dérouler le 26 mai. Sans changer la date de l'élection présidentielle si contestée. Le <strong>air max 90 taille 36 pas cher,nike air max pas cher en ligne,nike air max tn blanche</strong> journaliste contraint de se cacher, joint ce mercredi par Libération, fait remarquer quenormalement, seule la Commission électorale peut décréter un report du scrutin. Or, l'information est venue de la présidence?.?Laquelle semble <strong>nike air rift black leather</strong> toujours déterminée à reprendre les choses en main malgré la poursuite des manifestations.
Les médias indépendants, réduits au silence par les forces pro-Nkurunziza qui ont détruit leurs sièges, n'ont ainsi toujours pas les moyens de fonctionner. ?Pas pour des raisons techniques, uniquement pour des raisons politiques?, souligne Innocent Muhozi, directeur de la cha?ne de télé indépendante Télé renaissance qui mercredi ne pouvait toujours pas accéder aux locaux de sa station gardés par des militaires. ?On sent une agressivité très forte. Le pouvoir veut régler la crise par l'usage de la violence?, estime-t-il.
Les journalistes burundais se sentent aujourd'hui particulièrement menacés. Certains se cachent, comme notre premier interlocuteur, d'autres refusent, comme Innocent Muhozi, qui avoue cependant ?ne pas se sentir en sécurité?: on se sent comme des otages dont la vie est en suspens. A tout moment, on a peur d'être arrêté sous un faux prétexte. La journée, j'essaye de circuler normalement. Mais quand la nuit vient, je voudrais parfois être ailleurs?, confesse-t-il.
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