mardi 19 mai 2015

Air Jordan L’option est risquée mais inévitable

L'option est risquée mais inévitable. Alors qu'il s'y refusait jusqu'à maintenant, le Premier ministre irakien Ha?dar al-Abadi Air Jordan a décidé lundi d'envoyer des milices chiites pour tenter de reconquérir Ramadi, capitale de la province à majorité sunnite d'Al-Anbar, prise dimanche par les jihadistes de l'Etat islamique (EI). Une colonne de 3 000 combattants des ?Unités de mobilisation populaire? a déjà rejoint Habbaniya, à une vingtaine de kilomètres de Ramadi. Le revirement de Bagdad est total. Jusqu'à la semaine dernière, le Premier ministre Al-Abadi ne s'était pas résolu à recourir aux volontaires chiites de peur d'accentuer les tensions sectaires. En première ligne à Tikrit, ville reprise fin mars à l'EI, les milices, souvent financées par l'Iran, sont aussi réputées pour leurs violences contre la minorité sunnite et sont régulièrement dénoncées par les organisations des droits humains. Plan. Leur déploiement à Ramadi a été critiqué lundi par le zapatillas air rift cheikh Abdulrazzaq al-Dulaym, un important chef tribal d'Al-Anbar, selon Bloomberg. ?S'ils viennent, cela va causer une guerre civile?, a-t-il affirmé. Selon lui, les responsables du Conseil provincial qui se sont félicités de l'envoi des miliciens n'ont pas eu d'autre choix, la décision ayant été prise à Bagdad. Les responsables américains sont eux aussi divisés. Officiellement, Washington a déclaré que les milices avaient ?un r?le à jouer (à Ramadi) tant qu'elles sont sous le contr?le du gouvernement irakien?. Mais les sénateurs républicains John McCain et Lindsay Graham s'en sont à l'inverse alarmés. ?Quels que soient les succès opérationnels que les milices chiites pourront avoir à Al-Anbar, ils seront largement dépassés par les dommages stratégiques causés par leurs violences sectaires et par la peur et les suspicions Sac a main qu'elles inspireront aux Irakiens sunnites?, ont-ils déclaré dans un communiqué commun. Depuis sa nomination il y a huit mois, le Premier ministre irakien tentait de répliquer la stratégie dite du ?Réveil?, à l'?uvre en 2006 et 2007 contre Al-Qaeda en Irak dans cette même province d'Al-Anbar. Les Etats-Unis avaient alors financé et Tn Nike armé des tribus sunnites qui avaient ensuite combattu et chassé les jihadistes. Mais ce plan n'a pas encore été réellement appliqué. ?Les milices sunnites n'ont re?u ni armement ni financement de la part du ministère de la Défense. Et le plan américain défini pour 2015, qui vise à les soutenir, comme les Kurdes le sont, n'a pas encore eu d'effet?, explique Arthur Quesnay, chercheur au think tank fran?ais Noria Research. Munitions. Les jihadistes de l'EI en ont directement bénéficié. Ils se sont Nike TN Pas Cher emparés de Ramadi comme ils avaient pris Mossoul, en juin 2014, juste avant d'annoncer la création de leur ?califat?. Beaucoup moins nombreux que les forces de sécurité irakiennes, ils les ont d'abord attaquées en commettant des attentats à la voiture piégée. Ils ont ensuite lancé leurs assauts, provoquant la déroute des soldats et policiers Nike TN qui ont abandonné armes, munitions et véhicules. ?Contrairement aux déclarations officielles, l'armée irakienne n'a pas du tout été reconstituée depuis la chute de Mossoul. Le budget promis au ministère de la Défense n'a pas été versé. Le matériel n'a pas été renouvelé et les effectifs n'ont pas été augmentés?, poursuit Artur Quesnay. Mardi soir, le gouvernement irakien n'avait toujours pas lancé de contre-attaque. Des forces se massaient à Houssayba, à 7 kilomètres de Ramadi. Les jihadistes, eux, continuaient à installer leurs drapeaux noirs sur les principaux batiments de la ville tout en batissant des lignes de défense et en enfouissant des mines.


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