Quelle que soit l'issue du rendez-vous au Air
Max Kremlin entre François Hollande, Angela Merkel et Vladimir Poutine, ce vendredi, l'heure des révisions politiques a sonné au QG de l'UE, comme dans les grandes capitales qui ont parié sur l'apaisement.
De notre correspondant à Bruxelles
La diplomatie européenne s'est raccrochée à la mission Hollande-Merkel comme on s'embarque dans un canot de sauvetage: contente d'être encore en vie, mais sonnée d'avoir vu Vladimir Poutine torpiller en quelques jours la belle construction lancée l'an dernier en pleine crise de Crimée.
Les paris restaient ouverts vendredi soir sur les chances comme sur la viabilité d'un accord à quatre - Ukraine, Russie, France et Allemagne - pour stopper l'hécatombe dans le Donbass. À l'UE comme à l'Otan, rares sont ceux qui manquent de saluer le «courage» d'Angela Merkel et François Hollande dans leur mission à haut risque. Mais l'on y est aussi bien Nike Tn
Requin Pas Cher placé pour savoir que ni les séparatistes ukrainiens, ni leurs «parrains» russes n'accordent de grande valeur à la parole donnée.
Quelle que soit l'issue du rendez-vous au Kremlin, l'heure des révisions politiques a sonné au QG de l'UE, comme dans les grandes capitales qui ont parié sur l'apaisement. Pendant près d'un an, «nous n'avons pas trouvé le bon moyen de peser sur les décisions du président Poutine», regrette l'émissaire d'une puissance traditionnellement ouverte à la Russie. «Et nous avons laissé l'Ukraine incapable de se défendre contre l'agresseur», enchaîne l'ambassadeur d'un pays soucieux de ses frontières.
Sous l'angle diplomatique, le bilan est Nike Tn aussi inquiétant. Trouver un point d'accord, voire s'entendre sur un plan avec Moscou et Kiev était l'objectif affiché du voyage.
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